Cyberfraude : les 4 règles d’or anti-arnaque

Dans la mare aux pirates, ne vous laissez pas pêcher ! Le « phishing » ou hameçonnage consiste à se faire passer pour une entreprise ou une administration, en utilisant son logo et son nom, pour vous inviter à cliquer sur des liens et communiquer vos données personnelles.

Comment détecter un courrier frauduleux ?

1. 1Vérifiez l’adresse de provenance.
2. 2Traquez les fautes de français (plus nombreuses chez les fraudeurs)
3. 3Méfiez-vous des demandes urgentes

Au moindre doute, interdiction formelle de cliquer sur les liens ou d’ouvrir les pièces jointes. Envoyez le mail à la corbeille et contactez l’organisme concerné !

Ces conseils sont valables tout au long de l’année, mais nous vous conseillons de redoubler de vigilance en période de déclaration d’impôts. C’est là que les fraudeurs sont les plus vifs. Chaque année, l’administration fiscale alerte sur de nouvelles pratiques. Cette année notamment, elle a pointé des tentatives de fraude à la carte bancaire via la promesse d’un remboursement, et des SMS invitant à passer des appels vers des numéros surtaxés à… 5 euros la minute !

Et pour passer d’averti à militant, il n’y a qu’un pas ! Sachez que vous pouvez signaler chaque message de ce type sur le site Signal Spam. Grâce à ces alertes, la CNIL peut ouvrir des enquêtes et ordonner des contrôles en vue de sanctionner les fraudeurs.

Ce magnifique ensemble vous fait de l’œil depuis plusieurs semaines à chaque fois que vous surfez sur la Toile ? Vous ne sauriez résister à cette tablette dernière génération affichée à un prix défiant toute concurrence ? Commencez par vous assurer de la fiabilité des sites sur lesquels vous vous apprêtez à renseigner vos coordonnées bancaires…

Tout d’abord, vérifiez que l’URL du site corresponde bien à la marque annoncée. Certaines arnaques imitent des sites existants. Et ne tombez pas dans le piège des offres trop alléchantes. Cette tablette moitié prix pourrait bien finalement vous coûter votre compte en banque ! Privilégiez les sites européens car en cas de souci, vous pourrez bénéficier du droit de rétractation.

L’étape du paiement est par ailleurs déterminante. Privilégiez les sites de paiement avec une URL commençant par « https:// », avec l’ajout du « s » pour « Secure », et un cadenas fermé dans la fenêtre de votre navigateur. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) précise : « Le vendeur doit vous confirmer que votre page est bien sécurisée dans une fenêtre de dialogue avant le début de toute transaction. »

Pour plus de sécurité lors du paiement en ligne, nous vous recommandons de faire sécuriser chaque achat par votre banque en confirmant chaque opération à l’aide d’un code reçu par sms sur votre mobile personnel.

À noter également : évitez de pré-enregistrer vos coordonnées bancaires en vue de paiements futurs. La CNIL estime que les terminaux ne garantissent pas toujours la sécurité de données bancaires.

Afin de vérifier qu’aucune transaction douteuse n’a été réalisée, consultez régulièrement votre compte bancaire en ligne. Rien de plus simple avec une application mobile.

Et si vous remarquez des opérations douteuses, contactez immédiatement votre banque pour faire opposition. Cette dernière vous communiquera alors un numéro à conserver pour la suite de la procédure. Vous pourrez ensuite effectuer un signalement sur Service Public.

Une fois ces bons réflexes adoptés, plus de doute : vous serez définitivement passé maître dans l’art de déjouer les tentatives de cyber-arnaques !